
Ultra-navigatrices, Ultra-navigateurs,
je vous salue !
Pour ce premier voyage onirique,
je vous invite à monter à bord du
Super Kosmo Nautilus
!!! 😆
Je vous invite à partir à la rencontre du cosmos qui vous anime,
que dis-je du Super Kosmos qui évolue en vous !
OK je me calme 😇
Alors, …
on va y aller tranquillement, …
aussi,
je vous invite à aller à la rencontre d’un arbre.
Je vous invite à vous relier à votre
Arbre Intérieur.
Et qui sait,
vous rencontrerez peut-être beaucoup d’autres choses.
Allez c’est parti, décollage imminent ….
Au commencement de ce voyage, nous allons partir de
Vous.
Imaginez que vous êtes
là,
assis au milieu d’une grande étendue,
qui s’étend à perte de vue.
Tout au loin,
il y a l’horizon,
cette ligne mystérieuse qui marque comme
une limite entre le Ciel et la Terre.
Derrière vous,
vous entendez un murmure,
c’est celui de l’eau qui coule.
Vous observez comment l’eau jaillit doucement de la source pour former un ruisseau.
Vous suivez ce ruisseau.
Il vous mène par la transparence et le clapotis de son eau à une rivière.
Il vous mène du translucide à une multitude de nuances bleutées, allant du turquoise au bleu profond.
Dans cette rivière coule une multitude de ruisseaux translucides, une multitude de clapotis, qui tel une foule pleine de sollicitude, applaudit et génère un grondement bienveillant.
Mais déjà la rivière se jette dans le fleuve.
Ce fleuve, plein de rivières, passe du bleu profond à des couleurs encore plus profondes.
L’eau bleu marine change de goût et arrive à l’embouchure pour se jeter dans la mer.
Vous voyez qu’il y a d’autres fleuves qui se déversent dans la mer.
Vous regardez le chemin de toutes ces eaux qui tombent et vous constatez qu’elles forment des ramifications comme des branches.
De leurs sources qui descendent jusqu’ à la mer, les cours d’eau forment comme des branches d’arbre, des fractales.
La Mer,
à perte de vue
et l’horizon
à nouveau.
Vous revenez à votre point de départ,
à vous,
à cette grande étendue et à cet horizon.
L’horizon
en voilà un mystère.
Il agit sur nos vies de manière bien étrange.
Il y fait le jour et la nuit,
il est bien réel,
visible
et pourtant
intangible.
Irréel ?
Surnaturel ?
Est-ce une ligne infinie ?
L’horizon est-il comme une droite mathématique ?
Que de questions perturbantes,
que de problèmes (de maths ?),
vous qui cherchiez un peu de détente.
Pour passer à autre chose,
vous tournez la tête
et là
vous voyez une autre ligne.
Cette ligne est différente,
elle est verticale,
elle est même perpendiculaire à l’horizon.
Vous vous en approchez
et plus vous vous en approchez,
plus cette ligne semble grandir.
Ce n’est pas juste le fait de s’en approcher qui vous fait la percevoir plus grande.
Elle semble se diriger droit vers le ciel,
dans un mouvement déroutant.
En effet, elle suit une trajectoire ascendante en empruntant un courant spiralaire invisible qui semble lui donner de plus en plus force.
Vous voyez bien qu’elle grandit de plus en plus, vous voyez bien qu’elle pousse.
Malgré cela,
elle semble bel et bien garder sa rectitude,
sa droiture.
Mais comment fait-elle ?
Par quel étrange prodige cela se manifeste-t-il ainsi ?
Mystères.
Vous distinguez au bout de ce trait qui s’épaissit et qui s’inscrit toujours dans la verticalité,
une couleur :
le vert.
Voilà que cette ligne qui grandissait,
qui poussait à la perpendiculaire de l’horizon,
se met maintenant à se développer,
à s’étendre,
à s’étaler,
à s’épanouir dans une multitude de directions.
Vous avez devant vous maintenant
un arbre majestueux.
Vous vous asseyez au pied de cet arbre,
vous vous y sentez bien.
Vous vous y sentez même de mieux en mieux.
Vous sentez les quelques tensions, que vous pouviez avoir, s’estomper, s’évanouir.
Au rythme ralentissant de votre respiration, ces tensions s’estompent de plus en plus.
Sur votre inspiration, elles s’évanouissent.
Sur votre expiration, elles se relâchent tout en douceur.
Elles s’estompent, se relâchent encore et toujours plus,
si bien qu’elles finissent par se dissoudre complètement.
Vous êtes complètement détendu, empli de souffle de vie avec une attention douce à l’ensemble de votre être.
Vous vous sentez tellement bien et libre que vous finissez par vous allongez au pied de cet arbre majestueux.
Sur ce sol accueillant, vous prenez conscience des rayons du Soleil jouant à travers le feuillage de cet arbre.
C’est incroyable comme cela vous offre un spectacle magnifique empli de magie, de poésie.
Cela a un effet tellement apaisant que vous entrez dans une rêverie bienfaisante et vivifiante.
Votre cuir chevelu, votre tête si près de ses racines ;
son système racinaire et votre système nerveux entrent dans une lente synchronisation.
Durant cette danse silencieuse, l’horizon, les limites de vos êtres s’estompent elles aussi de plus en plus.
Vous entrez en communion, sur la même fréquence, la même longueur d’onde.
Vous vous harmonisez et entrez en
symbiose.
Il n’y a plus personne,
ni arbre,
ni horizon.
Il n’y a ni vous,
ni autre chose.
Il y a juste une présence légère, ineffable, éthérée,
qui danse lentement tel un souffle vibrant de lumière.
Dans cette présence, l’attention se porte sur une pulsation, un mouvement.
C’est un mouvement, qui à l’inverse de l’eau de source qui coule en tombant jusqu’à la mer, agit dans un mouvement inverse : il s’écoule … … en remontant.
Ce mouvement ascendant semble prendre une multitude d’embranchements, dans un même motif fractal.
Cela ramène à cette présence, les ruisseaux qui allaient de la source à la mer.
Ce mouvement liquide qui remonte, suit-il un chemin vers une source ?
Ce flux semble aller vers une source lumineuse.
Il se gorge d’énergie et, dans une sorte de respiration, il descend.
Le flux semble maintenant se diriger vers quelque chose d’enfoui,
il va chercher autre chose,
vers une autre source.
Il suit le chemin en sens inverse et descend vers une autre multitude de fractales, d’embranchements,
de racines.
Il va vers les profondeurs.
Dans les profondeurs, il s’emplit d’éléments nouveaux, de ressources :
il se gorge de substance nutritive.
Et déjà, il reprend le chemin vers la lumière.
Ainsi la présence ressens la pulsation.
Elle l’appréhende, l’aperçoit.
Elle la perçoit comme le ressac de la mer,
comme un sentiment océanique qui participe à la croissance, à la vie organique,
allant de bas en haut en s’épanouissant à chaque polarité.
Allant de la Terre au Ciel dans une danse fluide, suivant un cycle, un rythme :
une pulsation.
L’attention reste sur la pulsation.
Une pulsation calme, fluide, lente, mais voilà qu’une pulsation plus rapide et intense émerge.
Elle a un rythme lourd et sourd.
Qu’est-ce qui joue ce rythme, cette musique ?
Voici qu’un nouveau fluide va vers une nouvelle infinité de fractales, de branches, pour revenir
au cœur de l’être.
Dans ce cœur plein d’énergie, plein de vie, vous sentez comme une fleur endormie.
Au rythme de la pulsation, elle s’éveille tout doucement.
Encore un peu plus, elle se déploie.
Elle se déploie, se développe, s’étend naturellement jusqu’à s’ouvrir.
C’est une éclosion joyeuse, subtile et lumineuse.
Cette fleur de lumière dévoile, déploie en s’épanouissant comme un champ énergétique,
un espace pur et sacré.
Dans cet espace sacré empli de paix, de joie et d’amour se révèle encore d’autres choses ineffables.
C’est comme s’il y avait un univers entier vibrant, émanant à travers cet espace.
C’est comme s’il y avait un cosmos vivant à l’intérieur.
Dans ce cosmos,
ce microcosme,
voici que se révèle
un chemin.
Ce chemin est jalonné de lumières,
d’étoiles.
Ce chemin est un fruit magnifique gorgé de vie.
Un fruit gorgé de lumière sacrée, de nectar divin qui s’offre à vous.
Vous le prenez à pleines mains et dans une joie intense, immense
il vous nourrit.
Son nectar délicieux vous vitalise, vous transporte encore plus loin.
A l’intérieur de ce fruit, se dévoile un noyau vibrant d’énergie sacrée.
C’est une graine,
une graine de vie.
L’attention reste dans cette présence vitalisante et lumineuse.
Le souffle sacré,
le souffle de lumière vous fortifie.
Soudain, l’attention est attirée par un son aigu, un rythme léger, une belle mélodie.
Cela vous rappelle un petit chant,
cela vous rappelle petit à petit
à la présence d’un oiseau qui s’exprime dans un arbre.
Cela vous rappelle à la présence d’un arbre enraciné entre le ciel et la terre.
Cela vous rappelle à cet espace intermédiaire et à l’horizon entre.
Cela vous rappelle à vous, allongé sous cet arbre.
Vous avez de la gratitude pour ce voyage revitalisant.
Vous vous rasseyez, votre dos se met naturellement droit sans effort particulier, comme si une force mystérieuse vous maintenait aligné.
Vous constatez qu’étrangement vous êtes à la fois similaire et inverse à un arbre.
Vous sentez les inspirations divines se déployer en vous.
Vous retrouvez votre immobilité intérieure et spontanément vous sentez votre Arbre intérieur,
votre microcosme s’épanouir.
Vous êtes tel un danseur immobile et vous vous développez selon un flux spiralaire.
Tiens, une spirale ?!
Comme un coquillage, comme un nautile,
comme le SUPER KOSMO NAUTILUS.
Vous remerciez ce voyage onirique,
vous remerciez votre Arbre Intérieur.
Ainsi vous revenez à vous.
Ultranavigatrices, Ultranavigateurs, je vous remercie d’avoir fait ce voyage onirique.
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